Generic selectors
Exact matches only
Search in title
Search in content
Post Type Selectors
Search in posts
Search in pages
Filter by Categories

Ordonnances de protection d’urgence: Un guide pour les survivantes

Family Violence Protection Act (Loi sur la protection contre la violence familiale)

Cette ressource fournit de l’information et répond à certaines questions courantes sur les ordonnances de protection d’urgence.

Si vous êtes victime de violence de la part d’un partenaire intime et craignez pour votre sécurité ou celle de votre enfant, des options juridiques s’offrent peut-être à vous. Un navigateur de soutien juridique est un membre du personnel du Journey Project qui peut aider les personnes ayant subi des violences sexuelles ou des violences entre partenaires intimes pendant qu’elles examinent ou naviguent leurs options juridiques.

Note sur le langage : Le langage est important. Il détient beaucoup de pouvoir. Vous pouvez vous identifier au terme de « survivante », « victime », aux deux, ou à aucun de ces termes. Le système juridique peut vous désigner comme « victime », « plaignante » ou « témoin », même si vous ne vous identifiez à aucun de ces termes. Il s’agit du langage utilisé par le système juridique. Il ne s’agit pas d’un jugement quant à votre réaction face à l’incident. Dans le cadre de ce guide, nous utilisons le terme « survivante ». Nous savons cependant que toutes les personnes ayant subi de la violence fondée sur le genre ne s’identifient pas de cette manière.

Si vous souhaitez parler à un navigateur de soutien juridique (NSJ), vous pouvez communiquer avec nous par courriel, par SMS, par téléphone ou sur nos pages de médias sociaux. Nous sommes disponibles du lundi au vendredi, de 9 h à 16 h.

TÉL 1-709-722-2805
SANS FRAIS/SRV 1-833-722-2805
TEXTO: 709-986-2801
COURRIEL: support@journeyprojectnl.com

www.journeyproject.ca/fr/

shutterstock_2467379207

Introduction

La violence entre partenaires intimes (VPI) fait référence à de multiples formes de dommages causés par un partenaire intime actuel ou ancien (p. ex., un petit ami, une petite amie, un partenaire de rencontre, un conjoint de fait, un époux ou une épouse, un partenaire sexuel). La violence entre partenaires intimes peut se produire dans des espaces privés, comme le domicile, ou dans des espaces publics, comme le lieu de travail. Elle peut également avoir lieu en ligne par l’entremise de la technologie, des médias sociaux ou d’applications en ligne.

La Family Violence Protection Act (Loi sur la protection contre la violence familiale) a été adoptée en 2006 afin d’offrir une protection immédiate aux victimes de violence entre partenaires intimes et à leurs enfants. En vertu de cette législation, une personne peut demander une ordonnance de protection d’urgence (OPU). Les OPU sont des ordonnances judiciaires accordées par un juge de la Cour provinciale afin d’empêcher que d’autres dommages soient causés à une personne, à sa famille ou à ses biens. Pour qu’elle soit accordée, le juge doit estimer qu’il y a eu violence familiale et que l’affaire est urgente et immédiate. 

La Family Violence Protection Act (Loi sur la protection contre la violence familiale) a été mise à jour en décembre 2024 afin d’élargir la liste des personnes pouvant demander une OPU. À compter de décembre 2024, cela signifie que, pour être admissibles, les demandeurs doivent :

  • Vivre ou avoir vécu avec l’intimé dans une relation conjugale (partenaire intime), que ce soit avec ou sans les liens du mariage. Cela inclut les relations 2ELGBTQIA+, les personnes dans des relations polyamoureuses et les relations de conjoints de fait.
    OU
  • Avoir un ou plusieurs enfants avec l’intimé, même si les personnes n’ont jamais vécu ensemble.
    OU
  • Être liés à l’intimé par le sang, le mariage ou l’adoption, même si le demandeur n’a jamais vécu avec l’intimé.
    OU
  • Être actuellement ou avoir été dans une relation de soins avec l’intimé. On parle de relation de soins lorsqu’une personne est ou était dépendante de l’intimé pour l’aider dans les activités de la vie quotidienne en raison d’un handicap, d’une maladie ou d’une déficience. Cela inclut les relations de soins dans lesquelles les personnes concernées n’ont jamais vécu ensemble.

Et avoir subi des violences familiales, comme définies par la Family Violence Protection Act.

shutterstock_2512072185

Qu’est-ce qu’une ordonnance de protection d’urgence?

Une ordonnance de protection d’urgence (OPU) est un type d’ordonnance judiciaire pouvant être accordée par un juge de la Cour provinciale de Terre-Neuve-et-Labrador en réponse à une demande d’OPU. Les juges peuvent délivrer une OPU dans des situations de violence familiale et lorsque la situation est grave ou urgente, ce qui signifie qu’il est nécessaire de délivrer l’ordonnance sans délai afin d’assurer la protection immédiate de la personne qui a demandé l’OPU.

Termes clés/définitions

Les termes et le langage utilisés dans le système juridique peuvent être déroutants et accablants pour les personnes qui ne les connaissent pas. Pour cette raison, il peut être difficile de comprendre vos droits et vos obligations. Nous avons inclus une liste de termes accompagnés d’une définition en langage clair afin de vous aider tout au long de ce processus.

Abandon – Une personne qui demande une OPU peut abandonner ou retirer sa demande en déposant un « avis d’abandon » auprès du tribunal ou en ne se présentant pas à l’audience. 

Demandeur – Le demandeur est la personne qui dépose une demande d’OPU.

Relation de soins – Relation entre deux personnes, qu’elles aient ou non vécu ensemble, dans laquelle une personne est ou était dépendante de l’autre pour l’aider dans ses activités quotidiennes en raison d’un handicap, d’une maladie ou d’une déficience.

Conjugale – Une relation conjugale est une relation intime/romantique actuelle ou passée. Cela inclut les relations 2ELGBTQIA+ et polyamoureuses.

Occupation exclusive de la résidence – Si le demandeur se voit accorder l’occupation exclusive de la résidence, cela signifie que l’intimé, la personne qui vous a fait du tort, n’est pas autorisé à résider ou à entrer dans la maison. La résidence comprend le lieu où le demandeur vit normalement, même s’il a dû le quitter pour des raisons de sécurité.

Intimé – L’intimé est la personne désignée par le demandeur comme ayant commis un ou plusieurs actes de violence familiale. Si la demande d’OPU est acceptée, l’intimé recevra l’OPU et devra respecter les conditions incluses dans l’OPU.

Audience de révision – Procédure judiciaire organisée si un intimé souhaite que l’OPU soit révoquée ou mise de côté (retrait). L’intimé doit présenter une demande de révision dans les dix jours suivant la date à laquelle il a été informé de la délivrance d’un OPU. L’intimé doit fournir des preuves quant à la révision.

Retrait – Le retrait d’une ordonnance signifie la mise de côté, l’annulation ou la révocation d’une décision de justice. Un intimé peut demander le retrait d’une ordonnance s’il n’est pas d’accord avec le jugement ou les renseignements fournis pour obtenir l’OPU. Si une ordonnance est retirée, elle n’est plus en vigueur, mais l’ordonnance originale est conservée dans le système d’archivage du tribunal.

Extinction d’une ordonnance – Éteindre une ordonnance signifie annuler ou mettre fin à l’OPU. Une demande d’extinction d’ordonnance peut être introduite à tout moment avant l’expiration de l’ordonnance. Une fois éteinte, il n’y a plus d’effet juridique ni de conditions en place.

Urgence – Lorsqu’il décide d’accorder une OPU, le juge tient compte du risque immédiat ou de la gravité de la situation. Il faut prouver qu’il y a eu ou qu’il y aura encore des violences familiales et que l’ordonnance du tribunal est nécessaire pour prévenir d’autres préjudices.

Audience de modification – Si le demandeur ou l’intimé présente une demande de modification ou d’extinction de l’OPU après sa délivrance, une audience de modification sera tenue.

Comment la violence familiale est-elle définie?

La Family Violence Protection Act définit la violence familiale comme un ou plusieurs des actes ou omissions suivants, commis à l’encontre d’un demandeur ou d’un enfant par un intimé :

(a) une agression consistant en l’application intentionnelle d’une force faisant craindre le demandeur pour sa sécurité, à l’exclusion d’un acte commis en état d’autodéfense;

  • La violence physique avec l’intention de faire du mal à quelqu’un est un type de violence familiale. Il s’agit notamment de pousser, bousculer, frapper, gifler, donner des coups de pied, étrangler, étouffer, poignarder, couper, brûler quelqu’un, tirer, jeter des objets sur quelqu’un, etc.
  • Le recours à l’autodéfense pour se protéger ou protéger son enfant n’est pas considéré comme de la violence familiale. 

(b) un acte ou une omission, fait intentionnellement ou imprudemment, ou menacé de le faire, qui cause des dommages corporels ou matériels;

  • Par exemple, si l’intimé a blessé le demandeur ou lui a porté atteinte physiquement, ou s’il a endommagé ses biens. Il peut s’agir d’un acte délibéré, d’un manquement de la part de l’intimé à l’obligation de faire quelque chose pour prévenir les blessures ou d’intervenir, ou d’un comportement dangereux sans tenir compte des risques.
  • Il peut s’agir de cas où l’intimé a crevé des pneus, cassé des portes, refusé d’amener le demandeur où cette personne peut recevoir des soins médicaux après lui avoir infligé des blessures. 

(c) un acte ou une omission, fait intentionnellement ou imprudemment, ou menacé de le faire, qui cause une crainte raisonnable de lésions corporelles ou de dommages matériels;

  • L’intimé a eu un comportement ou a fait des actions ayant fait craindre au demandeur qu’il ne soit en danger ou que l’intimé ne détruise des biens. Il peut s’agir d’un comportement délibéré, d’une omission de la part de l’intimé ou d’un comportement dangereux ne tenant pas compte des risques ou de la sécurité du demandeur ou de son enfant.
  • Il peut s’agir de conduire dangereusement lorsque le demandeur est dans la voiture dans le but de provoquer de la peur.

(d) la séquestration physique sans autorisation légale;

  • La séquestration peut consister à enfermer une personne dans une pièce, à l’attacher, à la menacer de lui faire du mal si elle s’en va ou à l’empêcher de partir.

(e) l’agression sexuelle, l’exploitation sexuelle ou l’abus sexuel, ou la menace d’agression sexuelle, d’exploitation sexuelle ou d’abus sexuel;

  • Toute forme de violence sexuelle ou de menace de violence sexuelle est considérée comme un type de violence familiale. Cela inclut le partage d’images intimes sans consentement, toute activité sexuelle sans consentement, les abus sexuels sur les enfants, etc.

(f) un comportement qui amène le demandeur à craindre raisonnablement pour sa sécurité, notamment le fait de suivre une personne, de la contacter, de communiquer avec elle, de l’observer ou de l’enregistrer;

  • Ce type de harcèlement criminel est communément appelé « traque » ou « stalking ». Il peut s’agir d’une violence facilitée par la technologie, c’est-à-dire d’un comportement préjudiciable commis par l’entremise de médias sociaux, de textos, d’applications, de jeux, etc.

(f.1) un comportement qui cause un préjudice psychologique ou émotionnel ou une crainte raisonnable d’un tel préjudice, y compris un modèle de comportement dont le but est de compromettre le bien-être psychologique ou émotionnel du demandeur ou d’un enfant;

  • Les abus ne sont pas toujours physiques. Il peut s’agir d’un ensemble de comportements coercitifs et contrôlants, comme les injures, l’intimidation, l’isolement, la minimisation des abus, l’humiliation, etc., pouvant causer des dommages psychologiques et émotionnels. Il peut s’agir de comportements comme montrer une arme à feu dans la maison pour susciter la peur, des appels répétés sur le lieu de travail du demandeur, la vérification du téléphone du demandeur pour le surveiller, l’exposition des enfants à de la violence familiale, etc.

(f.2) un comportement qui contrôle, exploite ou limite l’accès du demandeur à des ressources financières afin d’assurer sa dépendance financière;

  • Il peut s’agir de retenir la carte bancaire du demandeur, de saboter ses revenus, de vider les comptes communs en cas de séparation, d’accumuler délibérément des dettes au nom du demandeur, de contrôler quand et comment l’argent est dépensé, de vérifier les reçus, etc.

(g) la privation de nourriture, de vêtements, de soins médicaux, d’abri, de transport ou d’autres nécessités de la vie.

(2) La violence familiale peut être considérée comme ayant eu lieu aux fins de la présente Loi, que l’acte ou l’omission visé au paragraphe (1) ait donné lieu a des accusations, un rejet d’accusations ou un retrait d’accusations, ou qu’une condamnation ait été prononcée ou puisse être prononcée.

  • La violence familiale peut se produire même s’il n’y a pas eu d’actes criminels et même si aucune accusation n’a été portée. Bien que certains types de violence familiale soient criminels de par leur nature, la définition de la violence familiale en vertu de la Loi est large et inclut des comportements et des actions qui ne sont pas inclus dans le Code criminel.

(3) Aux fins de la présente Loi, l’intimé qui encourage ou sollicite une autre personne à accomplir un acte qui, s’il était accompli par l’intimé, serait de la violence familiale à l’encontre du demandeur, est considéré comme ayant accompli cet acte personnellement.

  • Il s’agit par exemple d’une forme de violence familiale si l’intimé demande à un ami de harceler le demandeur, de le menacer, d’endommager ses biens ou d’adopter l’un des comportements susmentionnés dans l’intention de lui nuire, de l’effrayer ou de l’intimider.

Comment demander une OPU

Lorsqu’ils présentent une demande d’OPU, les demandeurs ont trois options :

  1. Par la police.
    La police peut demander une OPU par télécopie à tout moment ou en personne à la Cour provinciale pendant les heures d’ouverture, avec le consentement du demandeur. La police a accès au juge de garde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
  2. En personne.
    Les demandeurs peuvent déposer une demande d’OPU en personne auprès du tribunal provincial pendant les heures d’ouverture du tribunal s’ils vivent dans une région où il existe un tribunal provincial.
  3. Par un avocat.
    Si le demandeur est représenté par un avocat, celui-ci peut déposer une demande d’OPU au nom du demandeur par télécopie ou en personne à la Cour provinciale pendant les heures d’ouverture de la Cour.
    Les avocats n’ont pas accès au juge de garde et ne peuvent pas faxer les demandes en dehors des heures de bureau.

La demande d’OPU est disponible en ligne, en personne dans une Cour provinciale, et par l’intermédiaire de la police. Lorsqu’on remplit une demande, deux formulaires principaux doivent être soumis :

  • Formulaire 002 : DEMANDE EN VUE D’OBTENIR UNE ORDONNANCE DE PROTECTION D’URGENCE, et
  • Formulaire 003 : PREUVE À L’APPUI D’UNE DEMANDE EN VUE D’OBTENIR UNE ORDONNANCE DE PROTECTION

Les formulaires de demande peuvent être accompagnés d’une annexe contenant des renseignements supplémentaires, des photos ou d’autres documents pertinents à l’appui des renseignements fournis, le cas échéant.

Les renseignements figurant dans la demande doivent être certifiés sous serment ou déclarés exacts. Un juge ou un commissaire à l’assermentation peut faire prêter serment au demandeur.

Remplir les formulaires

Ce formulaire doit être rempli par le demandeur, ou par la police ou un avocat avec l’autorisation du demandeur.

En haut du formulaire, vous devez indiquer clairement votre nom (demandeur ou requérant) et votre date de naissance, ainsi que le nom et la date de naissance de la personne contre laquelle vous demandez une ordonnance (intimé). 

  1. Dans cette section, vous devez indiquer le nom et la date de naissance des enfants que vous partagez avec l’intimé et qui résident avec vous, ou qui résident périodiquement avec vous. Les enfants nommés dans l’ordonnance seront inclus dans l’OPU.
  2. Si vous avez demandé l’assistance d’un avocat aux fins de la présente demande, indiquez son nom, son adresse et son numéro de téléphone.
  3. Cette section est complétée si la demande est introduite par un avocat ou un agent de police. En remplissant cette section, vous donnez votre accord pour que la demande d’OPU soit présentée en votre nom.
  4. Si vous avez reçu de l’aide pour remplir ce formulaire, indiquez le nom et les coordonnées de la personne qui vous a aidé. Par exemple, un membre du personnel d’une maison de transition, d’un centre pour femmes ou d’une autre organisation communautaire.

Signer et dater la demande. Vous devez indiquer une adresse et un numéro de téléphone afin que la police puisse communiquer avec vous et vous fournir toute information ou mise à jour nécessaire. Si une OPU est accordée, ce formulaire sera remis à l’intimé. Il n’est pas nécessaire d’indiquer votre adresse ou votre numéro de téléphone si vous craignez pour votre sécurité. Par exemple, vous pouvez utiliser les coordonnées d’un membre de votre famille ou d’une personne de confiance par l’entremise de laquelle vous pouvez être contacté. Vous devez également indiquer l’adresse et le numéro de téléphone de l’intimé afin que la police puisse lui signifier l’ordonnance. Si vous ne connaissez pas l’adresse actuelle de l’intimé, vous pouvez indiquer sa dernière adresse connue.

Quelles conditions peuvent être incluses dans une OPU?

Vous trouverez la liste des conditions pouvant être incluse dans la demande d’ordonnance de protection d’urgence à l’Annexe A. Cochez les conditions que vous souhaitez voir prises en compte par le tribunal. Les conditions sont les suivantes :

  • Occupation exclusive du logement;
  • Retrait de l’intimé du domicile par la police.
  • La police peut accompagner le demandeur ou l’intimé pendant que les effets personnels sont retirés du domicile;
  • Aucun contact (direct ou indirect) avec le demandeur.
  • L’intimé doit rester à l’écart des lieux régulièrement fréquentés par le demandeur et ses enfants;
    • Il peut s’agir d’une résidence, d’un lieu de travail, d’une propriété, d’une école ou d’une activité à laquelle l’enfant participe, comme la natation ou un programme extrascolaire.
  • Propriété ou contrôle temporaire de biens personnels par le demandeur (p. ex., voiture, cartes médicales, documents d’immigration, animaux domestiques, passeports des enfants).
  • L’intimé ne doit pas prendre, endommager ou détruire des biens dont une portion appartient au demandeur (p.ex., une résidence secondaire, une caravane, des meubles). Il peut également s’agir de comptes bancaires communs ou d’autres comptes du ménage.
  • L’intimé doit s’abstenir de commettre d’autres actes de violence familiale.
  • Saisie des armes de l’intimé par la police.
  • L’intimé doit payer son hypothèque ou son loyer.
  • L’intimé ne coupera pas les services de base de la résidence, comme les services publics (chauffage, lumière, eau, gaz, égouts, etc.).
  • Prise en charge temporaire et garde des enfants par le demandeur ou une autre personne.
  • Toute autre condition que le tribunal estime nécessaire pour protéger le demandeur, ses enfants ou ses biens.

Ce formulaire est un document assermenté. Cela signifie qu’en remplissant et en signant le document, vous promettez ou jurez que les renseignements inclus sont véridiques. Vous ne devez fournir que des renseignements relatifs aux actes de violence familiale commis par l’intimé à votre encontre ou à l’encontre de vos enfants.

En haut du formulaire, vous devez indiquer clairement votre nom (demandeur ou requérant) et votre date de naissance, ainsi que le nom et la date de naissance de la personne contre laquelle vous demandez une ordonnance (intimé). Cette étape est suivie d’une déclaration sous serment dans laquelle vous indiquez votre nom, et la ville et la province où vous vivez.

 

  1. Cette question vise à déterminer si vous remplissez les conditions d’éligibilité de l’OPU. Cochez toutes les cases qui s’appliquent à votre relation avec l’intimé.
  2. Violence familiale récente.
    1. Cette question vous demande de décrire la dernière fois où vous ou vos enfants avez subi de la violence familiale de la part de l’intimé.  Cette question vous demande de décrire le dernier acte ou incident violent commis par l’intimé qui vous a incité à demander une OPU. Donnez autant de détails que possible, notamment le type de violence familiale, tout comportement qui vous a fait vous sentir en danger, si des menaces ont été proférées, si vous avez eu besoin de soins médicaux ou si vous avez subi des blessures, etc.
    2. Date à laquelle l’événement le plus récent décrit au point 2a s’est produit.
    3. L’endroit où l’incident s’est produit (p. ex., à la maison, dans la voiture, au travail, etc.).
  3. Si une arme a été utilisée, décrivez le type d’arme (couteau, verre, pistolet, etc.).
  4. Si vous avez des inquiétudes concernant l’accès de l’intimé à des armes à feu, dites-le au tribunal. Par exemple, si le répondant vous a menacé avec une arme à feu, ou s’il l’exhibe pour susciter de la peur, il faut le noter.
  5. Fournissez des détails sur les cas antérieurs de violence familiale de la part de l’intimé, y compris les dates et les lieux où ils se sont produits. Cela peut comprendre des modèles de comportement coercitifs et contrôlants, qui peuvent ne pas inclure de violence physique.
  6. Citez tous les enfants ayant été témoins de violences familiales.
  7. Si la police a déjà été appelée pour des actes de violence familiale causés par l’intimé, indiquez les dates, si des accusations ont été portées et leur résultat. Il s’agit notamment de savoir si les charges ont été retirées, si l’intimé a été déclaré non coupable ou s’il a été reconnu coupable et condamné.
  8. Si vous avez dû recourir à des soins médicaux en raison d’actes de violence familiale, donnez des détails concernant les blessures, les dates auxquelles ces actes se sont produits et s’il y a eu des blessures émotionnelles (p. ex., anxiété, dépression, TSPT, etc.) qui ont nécessité des soins médicaux.
  9. Cette question vise à déterminer l’urgence de la situation. 
    1. La raison pour laquelle vous pensez que la violence va continuer ou recommencer. Par exemple, si la violence est récurrente, si elle est déclenchée par certains événements ou si l’intimé a menacé de recourir à la violence.
    2. La raison pour laquelle vous craignez pour votre sécurité ou celle de vos enfants. 
    3. La raison pour laquelle vous avez besoin d’une protection de toute urgence. Par exemple, la violence s’est aggravée ou est devenue plus fréquente, une séparation récente, une séparation imminente, il y a eu des changements importants dans la vie de l’intimé, etc.
  10. La durée maximale d’une OPU est de 90 jours. Indiquez ici si vous demandez la durée maximum et, dans l’affirmative, pourquoi.
  11. Si vous avez déjà déposé une demande d’OPU, indiquez si elle a été acceptée. S’il y a eu une audience, indiquez-en l’issue.
  12. Dressez la liste de toutes les affaires judiciaires et ordonnances vous concernant, vous, vos enfants et l’intimé, y compris tout accord de séparation en vigueur. Il s’agit notamment des ordonnances du tribunal de la famille, des ordonnances de protection de l’enfance et des ordonnances du tribunal pénal (p. ex., engagement, ordonnance de mise en liberté, ordonnance de probation, etc.).
  13. Si un avocat vous représente dans le cadre d’une affaire familiale (p. ex., temps parental, droit de visite, pension alimentaire), indiquez son nom.
  14. Pour demander à ce que les enfants énumérés à la section 1 du Formulaire 002 – Demande d’OPU soient placés sous votre garde ou celle d’une autre personne, cochez la case appropriée.

Quelle est la prochaine étape?

Une fois la demande soumise à l’examen d’un juge, une réponse est généralement donnée dans les heures qui suivent. Il peut cependant s’écouler jusqu’à 24 heures avant qu’une décision ne soit prise quant à l’acceptation ou au refus de la demande. Seul un juge de la Cour provinciale est habilité à accepter ou à refuser une demande d’OPU. 

Signifier l’ordonnance

Si une OPU est accordée, les conditions de l’ordonnance entrent immédiatement en vigueur. Toutefois, l’intimé n’est pas tenu de suivre l’OPU tant qu’il n’en a pas été informé. Cela signifie que l’intimé n’est pas tenu de respecter les conditions de l’OPU tant qu’il n’en a pas été informé ou tant que le document n’a pas été signifié. La police dispose de 48 heures pour informer l’intimé et lui signifier une copie de l’OPU. Si la police ne peut pas ou ne parvient pas à communiquer avec l’intimé dans les 48 heures, elle peut retourner devant la Cour provinciale pour demander au juge l’autorisation d’informer l’intimé de l’OPU d’une autre manière. 

Lorsqu’il existe d’autres ordonnances du tribunal

Une OPU prévaut sur toute ordonnance relative à la garde des enfants ou au droit de visite, y compris celles rendues en vertu de la Loi sur le divorce ou de la partie III de la Children’s Law Act (Loi sur le droit de l’enfance). Une OPU prévaut également sur tout accord existant en vertu de la partie IV de la Family Law Act (Loi sur le droit de la famille) concernant la garde des enfants ou le droit de visite. Cela signifie que vous devez faire ce que dit l’ordonnance de protection, même si ses conditions diffèrent d’une autre ordonnance judiciaire vous concernant. Une OPU peut accorder au demandeur la garde temporaire des enfants, même si des ordonnances parentales ont été rendues par le tribunal de la famille. L’ordonnance parentale est essentiellement suspendue jusqu’à la fin de l’OPU.

Cependant, une OPU ne prévaut pas sur les ordonnances existant en vertu de la Children, Youth and Families Act (Loi sur l’enfance, la jeunesse et la famille) si ces ordonnances confient un enfant à une personne autre que le parent à qui l’enfant a été retiré, y compris un gestionnaire de la CSSD (parfois appelée Protection de l’enfance). De plus, le tribunal est tenu de faire appel à la Protection de l’enfance si des enfants figurent dans une demande d’OPU.

Une OPU ne prévaut pas non plus sur les ordonnances existant en vertu de la Adult Protection Act, 2021 (Loi sur la protection des adultes) si ces ordonnances placent un adulte sous la garde d’une autre personne.

Information supplémentaire

Une OPU n’est pas une accusation criminelle et ne figure pas dans le casier judiciaire. Toutefois, si une demande d’OPU suggère qu’un crime a été commis, la police peut enquêter sur l’affaire. Les infractions pénales liées à la violence entre partenaires intimes peuvent inclure les méfaits, les menaces, les violations d’ordonnances judiciaires, les agressions, l’étouffement, le harcèlement criminel, la séquestration et l’enlèvement. S’il existe des motifs raisonnables permettant d’établir qu’une ou plusieurs de ces infractions ont été commises, la police peut procéder à une arrestation.

Si une personne ne respecte pas les conditions d’une OPU, elle peut être accusée d’avoir enfreint une ordonnance du tribunal, ce qui est une infraction pénale. Si cette personne est reconnue coupable, elle risque une amende ou une peine d’emprisonnement. 

shutterstock_2482094735

Audiences en vue de modifier ou d’éteindre une OPU

L’intimé, c’est-à-dire la personne à l’encontre de qui une OPU est émise, a le droit de demander à un juge de retirer, de modifier ou d’éteindre l’OPU.

Dans les 10 jours suivant la réception d’une OPU ou la notification d’une OPU, l’intimé peut demander à la Cour provinciale de retirer l’OPU. L’intimé peut également demander au juge un délai plus long pour demander le retrait de l’OPU. 

De plus, à tout moment après la notification de l’OPU à l’intimé, le demandeur ou l’intimé peut demander à la Cour provinciale de statuer sur l’une ou l’autre des questions suivantes :

  • Modifier (ou changer) l’OPU en tout ou en partie (y compris sa durée ou ses conditions);
    • Une OPU ne peut être prolongée au-delà de 90 jours, mais le demandeur ou l’intimé peut demander à modifier la durée de l’ordonnance si elle se situe dans le délai de 90 jours (p. ex., si vous avez obtenu une ordonnance de 30 jours et que vous demandez à ce qu’elle soit transformée en ordonnance de 60 jours).
  • Ajouter de nouvelles conditions à l’OPU
  • Éteindre (ou annuler) une partie de l’OPU
  • Éteindre (ou annuler) l’ensemble de l’OPU

Lorsqu’une demande de retrait, de modification ou d’extinction d’OPU est reçue, une audience est fixée devant la Cour provinciale. Le demandeur et l’intimé ont tous deux le droit de présenter des preuves au juge et d’exposer les raisons pour lesquelles l’OPU devrait ou non être retirée, modifiée ou éteinte.

Pendant que la demande est examinée et qu’une audience est prévue, l’OPU demeure en vigueur et l’intimé doit respecter ses conditions.

Lorsqu’il examine la possibilité de modifier ou d’éteindre l’OPU, le juge doit vérifier s’il y a eu un « changement important de circonstances » depuis la création de l’OPU. On se demande s’il y a eu un changement important au niveau de la situation ou des circonstances qui ont conduit à l’octroi de l’OPU.

L’audience de retrait, de modification ou d’extinction d’OPU se tient dans le même centre judiciaire que celui où l’OPU a été délivrée, à moins que le tribunal n’ordonne qu’elle se tienne dans un autre lieu. Lors de l’audience, comme dans un procès pénal, le demandeur et l’intimé peuvent citer des témoins à comparaître, poser des questions et présenter des preuves.

Dans le cadre d’une audience, les preuves peuvent être présentées :

  • Par une déclaration sous serment ou une affirmation solennelle
  • Par une déclaration écrite des faits, si les deux parties sont d’accord
  • Par un témoin, si le juge autorise la convocation d’un témoin à l’audience

De plus, le juge peut examiner les preuves présentées dans le cadre de la demande initiale d’OPU.

Si le demandeur ou l’intimé ne se présente pas à l’audience, le juge peut décider de poursuivre l’audience malgré l’absence de cette personne. 

Est-il possible d’obtenir une représentation juridique?

Il est possible, mais non garanti, qu’une assistance juridique soit mise à la disposition d’un demandeur lors d’une audience visant à retirer, modifier ou éteindre une OPU. Le demandeur ou l’intimé a le droit d’engager un avocat pour le représenter à l’audience. Dans de très rares cas, l’aide juridique peut être en mesure de représenter un demandeur, en particulier si l’aide juridique représente déjà cette personne dans une autre affaire (comme une affaire de droit de la famille).

Où puis-je trouver de l’aide?

Si vous pensez qu’une ordonnance de protection d’urgence peut s’appliquer à votre situation, ou si vous avez déjà subi une forme quelconque de violence de la part d’un partenaire intime ou de violence sexuelle, il existe des ressources :

Police
GRC : https://www.rcmp-grc.gc.ca/detach/fr/find/NL
RNC : https://www.rnc.gov.nl.ca/contact-directory/

Cour provinciale
Pour connaître l’emplacement des tribunaux provinciaux et les coordonnées des personnes à contacter, visitez le site :
https://www.court.nl.ca/provincial/fr/a-propos-de-la-cour/adresses-des-tribunaux/

Maison de transition/refuge
Si vous souhaitez communiquer avec un refuge situé près de chez vous, visitez le site :
https://thanl.org/shelters/find-shelter/

Ligne d’assistance contre la violence domestique
1-888-709-7090

Centre de condition féminine
Pour communiquer avec un centre de condition féminine de votre région, visitez le site :
https://www.gov.nl.ca/exec/wge/regionalstatus/

Centre de ressources familiales
Pour communiquer avec un centre de ressources familiales ou un centre satellite de votre région, visitez le site :
https://childcare.gov.nl.ca/public/ccr/centres

Services aux victimes
Pour communiquer avec un bureau de services aux victimes situé près de chez vous, visitez le site : https://www.gov.nl.ca/victimservices/fr/bureaux-des-services-aux-victimes/

Les services d’aide aux victimes peuvent être en mesure d’offrir du soutien dans certaines situations, en particulier si le demandeur bénéficie déjà de services d’aide aux victimes liés à la violence familiale.

Le Journey Project
Si vous vous trouvez actuellement à Terre-Neuve-et-Labrador ou si vous avez subi des violences de la part d’un partenaire intime ou des violences sexuelles à Terre-Neuve-et-Labrador, vous pouvez communiquer avec le Journey Project pour obtenir de l’information, de l’orientation, du soutien et l’accès à des conseils juridiques gratuits. Le Journey Project n’est pas un service d’urgence. 

Pour en savoir plus sur le Journey Project, visitez https://journeyproject.ca/fr/

shutterstock_2253499503

Foire aux questions

Non. Un juge peut décider qu’il y a eu violence familiale sans tenir d’audience. Toutefois, si le juge a besoin de renseignements supplémentaires pour prendre sa décision, il peut demander à la police d’obtenir plus d’information, poser des questions au demandeur par téléphone ou demander au demandeur de témoigner devant le tribunal.

Non, le juge ne donne pas de raison précise, mais il est probable que la situation ne correspondait pas à la définition de la violence familiale et qu’elle ne nécessitait pas une protection immédiate. Ces deux facteurs doivent être présents.

Cela arrive rarement, mais c’est possible. Dans de très rares cas, le juge peut demander à la police d’informer l’intimé que la demande a été déposée avant que le juge ne prenne une décision concernant l’OPU.

Dans la plupart des cas, les OPU sont accordées pour quelques semaines afin de répondre à l’incident de violence le plus récent et aux problèmes de sécurité immédiats, afin de laisser suffisamment de temps au demandeur pour déposer des documents auprès du tribunal des affaires familiales, si nécessaire, ou pour prendre toute autre mesure nécessaire pour assurer une protection continue. 

Le juge envoie une copie de l’OPU par télécopie au commissariat de police le plus proche de la dernière adresse connue de l’intimé. La police signifiera ensuite l’ordonnance à l’intimé.

Les OPU sont entendues séparément des affaires relevant du tribunal de la famille. Si l’un des parents souhaite modifier l’OPU afin que l’autre parent puisse avoir un droit de visite ou de communication avec les enfants, une demande de modification doit être déposée. Les questions relatives au droit de visite, à la médiation et à tout autre problème de communication entre les parents seront tranchées par le tribunal des affaires familiales, et non lors de l’audience de l’OPU.

Toute personne qui a expérimenté, vu ou entendu la violence, ou qui a constaté les effets des abus peut être appelée à témoigner. Il peut s’agir de l’agent de police ou de l’avocat qui vous assiste, de vos amis ou de votre famille, de toute personne qui vous a prodigué des soins médicaux ou un traitement en rapport avec la violence familiale, d’un travailleur social ou d’un enseignant qui peut parler de la violence familiale, etc.

Il est possible que le demandeur ou l’intimé à une audience d’OPU comparaisse à l’audience par vidéo. Une personne souhaitant comparaître à une audience d’OPU par vidéo devra déposer une demande auprès de la Cour provinciale avant l’audience afin d’obtenir l’autorisation de comparaître par vidéo. Pour en savoir plus, le demandeur doit communiquer avec la Cour provinciale où se tiendra l’audience d’OPU pour savoir s’il peut déposer une demande de comparution par vidéo à l’audience.

Non, le demandeur et l’intimé sont chacun responsables des frais de déplacement liés aux audiences.

En vertu de la Family Violence Protection Act (Loi sur la protection contre la violence familiale), l’intimé a le droit d’être entendu, ainsi que le droit d’interroger et de contre-interroger les témoins. Cela signifie que l’intimé a le droit de poser des questions à ses propres témoins et aux témoins du demandeur. Malheureusement, cela signifie parfois que l’audience aura lieu après l’expiration de l’OPU.

Non, les engagements de ne pas troubler l’ordre public sont un autre type d’ordonnance judiciaire pouvant être rendue par les juges de la Cour provinciale. Les engagements de ne pas troubler l’ordre public peuvent également être appelés « engagements » et sont établis en vertu de l’article 810 du Code criminel. Une personne peut demander un engagement de ne pas troubler l’ordre public si elle pense qu’une autre personne peut la blesser ou blesser un membre de sa famille, ou qu’elle peut causer des dommages à ses biens. Un engagement de ne pas troubler l’ordre public peut être délivré pour une durée maximale de 12 mois. Contrairement à l’OPU, l’engagement de ne pas troubler l’ordre public exige d’abord que l’intimé se présente devant un juge de la Cour provinciale. Si l’intimé n’accepte pas de signer l’engagement de ne pas troubler l’ordre public, une audience doit avoir lieu devant la Cour provinciale, au cours de laquelle le demandeur et l’intimé pourront présenter des preuves. Après l’audience, le juge peut décider d’accorder ou non l’engagement de ne pas troubler l’ordre public. Le juge peut également décider des conditions à inclure dans l’engagement de ne pas troubler l’ordre public.

À Terre-Neuve-et-Labrador, il n’existe pas « ordonnance interdictive », mais les gens utilisent parfois ce terme pour désigner les OPU ou les engagements de ne pas troubler l’ordre public. Les ordonnances interdictives sont des ordonnances judiciaires semblables aux OPU, mais elles sont généralement utilisées aux États-Unis et dans certaines autres provinces du Canada. 

Pas nécessairement. Une « ordonnance de non-communication » peut être incluse dans une OPU. Toutefois, des conditions d’interdiction de contact peuvent également être incluses dans un engagement de la police, une promesse de comparution, un document de mise en liberté provisoire par voie judiciaire (c.-à-d. des conditions de libération sous caution) ou une ordonnance de probation. Une personne accusée d’une infraction pénale peut être soumise à des conditions similaires à celles d’une OPU avant d’être jugée, dans le cadre d’un engagement, d’un document de promesse de comparution ou d’un document de mise en liberté provisoire par voie judiciaire à la suite d’une audience de mise en liberté sous caution. Une personne reconnue coupable d’une infraction pénale peut également être tenue de respecter une ordonnance de probation dans le cadre de sa condamnation, qui comprend souvent des conditions comme l’interdiction d’entrer en contact avec une certaine personne. Bien que ces conditions puissent être similaires à celles d’une OPU, elles font partie d’une procédure distincte qui implique des accusations criminelles. L’OPU elle-même n’est pas une accusation criminelle, bien qu’une personne puisse être accusée d’un crime pour avoir enfreint les conditions d’une OPU. Il s’agit d’une violation de la Family Violence Prevention Act (Loi sur la protection contre la violence familiale).

Oui. Toute personne victime de violence familiale peut demander une OPU, quel que soit son statut d’immigration.

Le Journey Project existe pour renforcer l’aide à la justice aux survivantes de violence sexuelle ou de violence entre partenaires intimes.

Le Journey Project a été fondé en 2017 en tant qu’initiative collaborative entre l’Association pour l’information juridique publique (T.-N.-L) et End Sexual Violence NL.

Le Journey Project soutient les survivantes de tout âge et de tout genre, et a une portée provinciale. Cela signifie que les personnes vivant n’importe où à Terre-Neuve-et-Labrador peuvent accéder à nos services. Cela signifie également que toute personne ayant subi de la violence sexuelle ou de la violence entre partenaires intimes à Terre-Neuve-et-Labrador peut accéder à nos services, même si elle vit dans une autre province ou un autre pays.

L’équipe du Journey Project est reconnaissante envers toutes les survivantes ayant contribué à ce projet et à notre travail.

https://journeyproject.ca/fr/ 

Bien que le présent site emploie principalement le féminin pour désigner les personnes survivantes, ce choix grammatical sert strictement à simplifier le texte et ne vise pas à exclure les personnes qui s’identifient au genre masculin. Toutes les victimes, quelle que soit leur identité sexuelle ou de genre, sont invitées à communiquer avec le Journey Project à leur convenance.