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Abus sexuels des enfants : Une ressource de soutien pour les parents et les soignants

Ces renseignements sont destinés aux parents, aux tuteurs et aux personnes qui s’occupent d’un enfant ayant subi un abus sexuel et qui n’ont pas commis d’infraction. La lecture de textes sur la violence à l’encontre des enfants peut s’avérer extrêmement difficile. Si vous trouvez le contenu accablant ou difficile à supporter, nous vous invitons à faire le point avec vous-même et à accéder au soutien mis à votre disposition.

End Sexual Violence Newfoundland and Labrador (ESVNL) offre du soutien confidentiel à toute personne touchée par la violence sexuelle. Si vous souhaitez parler à une bénévole, la ligne d’assistance et d’information est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Appeler ou envoyer un message : 1-800-726-2743

Soutenir un enfant ou une jeune personne ayant été victime d’un abus sexuel peut être incroyablement difficile. En tant que parent ou soignant, vous pouvez ressentir de la responsabilité, de la honte, de la culpabilité ou de la colère. Vous vous demanderez peut-être comment cela s’est produit. Ce que vous ressentez est valide. Il n’y a pas de « bonne » réaction lorsqu’un enfant que vous aimez traverse une telle épreuve. Des ressources et du soutien sont à votre disposition. Si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez bénéficier de soutien juridique, nous vous invitons à communiquer avec l’équipe du Journey Project.

Qu’est-ce qu’un abus sexuel sur un enfant?

L’abus pédosexuel (APS) est un terme général décrivant un large éventail d’expériences sexualisées vécues par un enfant de moins de 18 ans et pouvant impliquer des abus physiques et de la coercition, ou aucun contact physique. Il s’agit d’un abus de pouvoir et de contrôle.

 

Un APS désigne toute inconduite sexuelle commise à l’encontre d’un enfant ou d’une jeune personne par un adulte ou un autre jeune. Il peut s’agir d’événements ponctuels ou d’expériences multiples.

Un abus sexuel consiste à manipuler, menacer ou forcer un enfant à se livrer à une activité sexuelle, ce qui peut inclure des attouchements ou des baisers sexualisés, des rapports sexuels ou la traite à des fins sexuelles. Tous les abus sexuels n’impliquent cependant pas un contact physique. Certains comportements, comme l’exposition, l’utilisation d’un enfant dans le cadre de la production ou de la visualisation de pornographie et le conditionnement, sont également de l’abus [1].

Un APS est la victimisation sexuelle d’enfants et de jeunes personnes et englobe un large éventail de comportements et de situations. Un APS n’implique pas nécessairement la force physique, la contrainte ou la pénétration. Il s’agit d’encourager ou de contraindre un enfant à s’engager dans une activité sexuelle illégale ou psychologiquement dommageable, et qui est intrusive, exploitante et traumatisante pour l’enfant.

Les APS peuvent comprendre :

  • Les délits sexuels de contact, comme des attouchements, des caresses sur les parties génitales ou des formes plus intrusives de contact, y compris la pénétration;
  • Les délits sexuels sans contact, comme l’exposition d’un enfant à des actes ou à du matériel sexuellement explicites;
  • L’utilisation d’enfants dans le cadre d’images ou d’éléments audiovisuels liés à de l’APS;
  • Le partage d’images ou d’éléments audiovisuels liés à de l’APS;
  • L’esclavage sexuel, l’exploitation sexuelle lors de voyages et de tourisme, la traite et la vente d’enfants à des fins sexuelles et le mariage forcé;
  • Une expérience unique ou des expériences multiples;
  • Un ou plusieurs délinquants.

Manipulation psychologique

Les délinquants ont souvent recours à un processus appelé conditionnement ou « grooming » pour gagner la confiance des enfants et avoir accès à eux. C’est le début du processus d’abus. Les délinquants sont généralement connus de l’enfant et occupent une position de pouvoir, de confiance ou d’autorité (p. ex., un membre de la famille, un ami proche de la famille, un entraîneur ou un enseignant, un tuteur, un chef spirituel, un responsable de programme parascolaire, etc.). Les délinquants ne font pas seulement du conditionnement auprès de l’enfant, mais aussi auprès des parents et de la communauté.

Le Centre canadien de protection de l’enfance décrit le conditionnement comme un processus dans lequel l’agresseur[2] :

  • Peut commencer par établir la confiance avec les adultes qui entourent l’enfant;
  • Établit un lien émotionnel et gagne la confiance de l’enfant;
  • Crée une dépendance émotionnelle à l’égard de l’auteur de l’infraction;
  • Confond l’enfant en lui donnant l’impression qu’il est également responsable du contact sexuel;
  • Décourage et empêche l’enfant de parler à qui que ce soit de ce qui se passe;
  • Fait en sorte que l’enfant se sent obligé envers l’auteur de l’infraction (et parfois protecteur à son égard).

Les enfants de moins de 12 ans ne peuvent consentir à une activité sexuelle. Le processus de conditionnement est coercitif et abusif, même si la force n’est pas utilisée. Ce processus est souvent décrit comme l’une des parties les plus dévastatrices de l’abus d’enfant, en raison de la trahison de la confiance.

Développement sexuel de l’enfant

Le développement sexuel fait partie de l’expérience humaine. Il commence à la naissance, lorsque l’enfant explore son corps, et se développe tout au long de l’enfance et de la puberté. Les enfants de tous âges et de tous niveaux adoptent des comportements qui peuvent être interprétés comme étant de nature sexuelle. Cependant, explorer son corps, se masturber pour s’apaiser, se livrer à des jeux d’imagination appropriés (p. ex., « jouer au docteur ») et être curieux de son corps sont des exemples normaux et sains du développement de l’enfant. Il est important de savoir que ces comportements ne sont pas de nature sexuelle. Au fur et à mesure que les enfants vieillissent et entrent dans l’adolescence, ils prennent conscience de leur sexualité et commencent à avoir des comportements sexuels en privé ou avec leurs pairs.

Les enfants qui subissent un APS à un très jeune âge n’ont aucun moyen de comprendre ou de divulguer ce qui leur arrive. La différence entre un comportement sexuel sain et un comportement sexuel problématique est parfois difficile à distinguer pendant l’enfance en raison du développement sexuel de l’individu. Certains comportements sexualisés peuvent être le reflet d’autres facteurs de stress liés à la vie de l’enfant, par exemple s’il y a de la violence à la maison ou si l’enfant est physiquement maltraité. Certains signes et comportements courants peuvent toutefois indiquer qu’un enfant a été victime d’une agression sexuelle.

Certains comportements pouvant indiquer qu’un enfant a subi un APS :

 

  • Avoir des connaissances ou un langage sexuels ne correspondant pas à l’âge ou au stade de développement de l’enfant;
  • Jeux sexuels inappropriés avec des jouets ou d’autres enfants;
  • Se livrer à des comportements sexualisés avec d’autres enfants ayant un écart d’âge important ou avec des adultes;
  • Comportements sexuels impliquant la coercition ou le fait d’infliger une douleur ou un préjudice à un autre enfant ou à soi-même;

Le comportement sexuel commence à avoir un impact sur l’engagement lié aux activités régulières.

Les jeunes âgés de 12 à 17 ans sont plus exposés à l’exploitation sexuelle en ligne, aux abus sexuels commis par une personne de confiance (par exemple un enseignant ou un entraîneur) et à la violence liée aux relations amoureuses. Les relations présentant des signes de contrôle ou de coercition sont préoccupantes et doivent être surveillées.

Si votre enfant présente l’un de ces signes ou comportements, ou si vous pensez qu’il a été victime d’un abus pédosexuel, vous pouvez bénéficier de soutien.

Divulgation ou découverte d’un abus pédosexuel

La divulgation est le fait pour un enfant ou une jeune personne de dire à une personne de confiance qu’il a été victime d’un abus pédosexuel. La divulgation peut se faire de différentes manières, et il s’agit généralement plus d’un processus que d’un événement ponctuel. Le processus peut prendre des heures, des jours, des semaines, voire des années. Le Centre canadien de protection de l’enfance note que la divulgation commence souvent par quelques allusions, pour tester la réaction de la personne à qui l’enfant veut en parler. En ce qui concerne les jeunes, nombre d’entre eux divulgueront ce genre d’information à leurs amis. Il est très difficile pour les enfants victimes d’abus de dire ce qui leur est arrivé à quelqu’un. Les jeunes enfants peuvent ne pas avoir la capacité de parler ou même de comprendre que ce qu’ils ont vécu est de l’abus. La plupart des enfants victimes d’APS ne le révèlent qu’à l’âge adulte. Les enfants ne disent rien pour de nombreuses raisons, notamment :

  • Ils ont été manipulés et se sentent responsables des abus;
  • On leur a dit que s’ils divulguaient des renseignements, cela perturberait leur vie de famille;
  • Les enfants peuvent se sentir responsables de l’abus;
  • L’agresseur est souvent une personne importante aux yeux de l’enfant;
  • Ils craignent des conséquences négatives pour eux-mêmes, leur famille et d’autres personnes s’ils divulguent de l’information;
  • De nombreux enfants éprouvent une honte énorme face à ce type d’expérience;
  • Les jeunes enfants ne comprennent pas toujours ce qui leur arrive;
  • Ils ont déjà divulgué de l’information et n’ont pas été crus ou leurs expériences ont été minimisées.

Si un enfant vous divulgue quelque chose ou si vous découvrez que votre enfant a été victime d’APS, cela peut être très éprouvant pour vous en tant que parent ou personne soignante. Il est important de savoir que ce n’est pas de votre faute et que de l’aide existe pour vous et votre enfant.

Comment soutenir votre enfant

Les enfants qui sont soutenus et crus lorsqu’ils divulguent de l’information ont statistiquement les meilleurs résultats [2]. Si votre enfant, ou un enfant de votre entourage, vous dit qu’il a été victime d’APS, il y a certaines choses à dire et à faire pour le soutenir.

Restez calme

Respirez profondément et prenez quelques instants pour rassembler vos idées. Il peut être très difficile d’entendre une divulgation. Cependant, il est important de contrôler votre réaction et de vous rappeler que l’enfant s’est confié à vous parce qu’il vous considère comme quelqu’un en qui il a confiance et avec qui il se sent en sécurité.

Écoutez-le

Laissez l’enfant vous raconter ce qui s’est passé avec ses propres mots. Essayez de ne pas interrompre l’enfant ou de le presser pour obtenir des détails. Cela peut être accablant pour l’enfant et lui faire ressentir de la culpabilité ou de la honte.

Croyez-le

La chose la plus importante que vous puissiez faire est de croire un enfant lorsqu’il vous dit qu’il a été blessé ou abusé. Votre réaction aura un impact considérable sur l’enfant. Voici quelques pistes de réponses :

« Merci de me l’avoir dit. »
« Je te crois. »
« Ce n’est pas ta faute. »
« Tu n’as rien fait de mal. »
« Tu n’es pas dans le pétrin. »
« Merci de me faire confiance. »
« Tu es très brave de me l’avoir dit. »

Il est important de savoir que les enfants se rétractent souvent, c’est-à-dire qu’ils reviennent sur leurs divulgations, après avoir révélé un abus sexuel, surtout si l’agresseur était un membre de la famille ou une personne proche de la famille. Une telle rétraction ne signifie pas que l’enfant a menti. Souvent, l’enfant peut avoir peur de l’agresseur, ressentir de la honte, vouloir protéger un membre de la famille ou essayer de tout faire disparaître.

Rassurez-le

Faites comprendre à l’enfant que l’abus n’est pas de sa faute. L’enfant n’en est pas la cause et n’a rien à se reprocher. C’est l’auteur de l’infraction qui porte toute la responsabilité, jamais l’enfant.

Faites comprendre à l’enfant qu’il n’est pas dans le pétrin, mais que vous devez partager cette information avec un autre adulte de confiance pour vous assurer qu’il est en sécurité. Remerciez l’enfant pour le courage dont il a fait preuve en partageant cette information.

Partagez l’information

Il est important d’être honnête avec l’enfant ou le jeune et de lui faire comprendre que vous devrez parler de ce qu’il a partagé avec vous à un autre adulte de confiance. Expliquer à l’enfant ce qu’il adviendra des renseignements qu’il a divulgués et de son expérience donne un sentiment de contrôle et entretient la confiance. Partager des renseignements à l’insu de l’enfant peut avoir un impact très négatif sur lui. Le Centre canadien de protection de l’enfance suggère de donner à l’enfant la possibilité d’être présent lorsque vous partagez l’information ou que vous faites un rapport, ou la possibilité de faire le rapport lui-même. Veillez à utiliser un langage adapté à l’âge de l’enfant pour lui expliquer ce qui se passe, ainsi que les différentes étapes, afin qu’il puisse comprendre et avoir le sentiment de contrôler ce qui se passe.

Prenez soin de vous

Lorsqu’un enfant divulgue qu’il a été victime d’un abus, il peut être très difficile de faire face à la situation. Vous pouvez ressentir un choc, de la colère, de la tristesse, de l’incrédulité, de la culpabilité ou de la confusion. Prenez le temps de vous occuper de vous-même, de vous rapprocher de votre communauté, de vous occuper de votre spiritualité, de parler à un aîné ou de vous faire conseiller. Sachez que vous n’êtes pas seul et que la communauté offre des ressources pour aider les parents, les personnes soignantes et les personnes proches de l’enfant.

Impacts d’un abus pédosexuel

Les conséquences d’un abus pédosexuel peuvent varier d’une personne à l’autre. Chaque enfant est unique et sa guérison peut être différente ou ne pas correspondre à ce que vous attendiez. Cela peut être un défi pour les parents et les personnes qui soutiennent l’enfant. Voici certaines réactions et réponses que vous pourriez observer chez l’enfant que vous soutenez [3] :

  • Ils vous en veulent de ne pas les avoir protégés;
  • Ils vous en veulent d’avoir retiré l’auteur de l’agression du foyer;
  • Ils se confient à quelqu’un d’autre (pas à vous);
  • Ils ne parlent pas de l’abus, ou en parlent tout le temps.

Les abus sexuels peuvent affecter le bien-être émotionnel, psychologique, mental et physique des enfants. Des symptômes peuvent également se manifester chez les enfants qui se trouvent dans des situations de stress intense. Ces symptômes peuvent comprendre ce qui suit (mais pas toujours) [4] :

  • Difficultés d’apprentissage dues à des changements au niveau de la concentration, de l’attention, de la mémoire, du contrôle des impulsions et de l’organisation;
  • Déséquilibre émotionnel (p. ex., humeur extrême, anxiété, dépression, indifférence ou manque d’intérêt);
  • Difficulté à nouer des relations et à faire confiance aux autres;
  • Plaintes au niveau physique (p. ex., maux de tête, maux d’estomac, douleurs chroniques);
  • Changements au niveau de l’appétit;
  • Perturbations des habitudes de sommeil (p. ex., incapacité à dormir la nuit, incapacité à se lever le matin, sommeil plus important pendant la journée);
  • Comportement autodestructeur (p. ex., coupures, drogues, alcool, tabagisme, promiscuité, insouciance);
  • Sensibilités au toucher, au goût, aux mouvements ou manque de coordination.

Signaler un abus pédosexuel

Lorsqu’une personne apprend qu’un enfant (moins de 16 ans) ou qu’une jeune personne (16 et 17 ans) est victime d’abus sexuels et a besoin d’une intervention de protection, elle est tenue, d’un point de vue éthique et légal, de le signaler. Les abus peuvent être signalés à la police ou à un travailleur social du Department of Children, Seniors, and Social Development (ministère de l’Enfance, des Personnes Âgées et du Développement social ou CSSD).

En vertu de la Child, Youth and Families Act (Loi sur l’enfance, la jeunesse et la famille), un enfant ou un jeune a besoin d’une intervention de protection s’il a subi, ou risque de subir, des abus ou des négligences en raison d’une action ou d’une absence d’action de la part d’un parent.

La CSSD définit l’abus sexuel comme tout contact sexuel entre un individu et un enfant ou un jeune, que le contact sexuel ait lieu par la force, la coercition, la contrainte ou la tromperie, ou que l’enfant ou le jeune comprenne ou non la nature sexuelle de l’activité. Les contacts sexuels comprennent la pénétration sexuelle, les attouchements, le harcèlement, l’invitation à des attouchements sexuels, les actes sexuels comme que l’exhibitionnisme, le voyeurisme ou l’exploitation sexuelle de l’enfant/du jeune en l’impliquant dans le commerce du sexe ou de la pornographie. (https://www.gov.nl.ca/cssd/files/NL-Policy-and-Procedures-Manual-1.pdf)

 Une définition en langage clair d’un enfant ou d’un jeune ayant besoin de protection se trouve ici : https://www.gov.nl.ca/cssd/childprotection/report/#Newfoundland.

La définition juridique d’un enfant ou d’un jeune ayant besoin de protection se trouve ici : https://www.assembly.nl.ca/legislation/sr/statutes/c12-3.htm#10_

Pour signaler un problème, communiquez avec le CSSD au numéro gratuit 1-833-552-2368 ou avec la police locale.

Si un enfant est en danger immédiat, appelez le 911 ou la police locale.

Que se passe-t-il après le signalement d’un abus pédosexuel?

La police ou les services de protection de l’enfance ont été appelés. Quelles sont les étapes suivantes? Les services de protection de l’enfance sont tenus par la loi d’enquêter pour déterminer si un enfant a besoin d’une intervention de protection.

L’enfant peut être interrogé par un agent de police, un travailleur social spécialement formé, ou les deux. Des personnes proches de l’enfant (p. ex., enseignants, conseillers en orientation, membres de la famille) peuvent également être interrogées au cours de l’enquête.

À l’issue de l’enquête, le travailleur social termine son évaluation. Au cours de cette procédure, le travailleur social chargé de la protection de l’enfance doit suivre des lignes directrices précises.

Pour en savoir plus sur le système de protection de l’enfance à Terre-Neuve-et-Labrador, visitez : https://www.gov.nl.ca/cssd/childprotection/

An Introduction to Child Protection in Newfoundland and Labrador par L’Association pour l’information juridique de Terre-Neuve et Labrador représente une autre ressource utile. Ce document se trouve ici : https://publiclegalinfo.com/wp-content/uploads/2021/04/PLIAN-Child-Protection-Publication-2020-Final.pdf

Soutien supplémentaire

Service d’aide aux victimes

Les enfants, les jeunes ou les témoins de moins de 16 ans devant témoigner dans une procédure pénale peuvent bénéficier d’un soutien par l’intermédiaire des Services d’aide aux victimes. Un soignant ou un tuteur légal doit consentir aux services.

Les Services d’aide aux victimes peuvent fournir :

  • Renseignements généraux sur le système de justice pénale;
  • Renseignements sur votre cas particulier;
  • Planification de la sécurité;
  • Préparation de l’audience;
  • Aide pour rédiger de la déclaration de la victime;
  • Renvoi vers d’autres organisations et agences communautaires;
  • Du soutien émotionnel et des services d’orientation à court terme, pendant que vous vous préparez à comparaître devant le tribunal.

Les coordonnateurs des Services d’aide aux victimes ne peuvent pas fournir de conseils juridiques. Lorsque vous appelez les Services d’aide aux victimes pour demander de l’information sur votre affaire, vous devrez probablement fournir votre numéro de dossier de police. Si vous n’en avez pas, ou si vous ne le connaissez pas, ils peuvent vous demander certains renseignements d’identification, comme le nom de l’auteur ou des auteurs de l’infraction.

Pour plus d’information, visitez : https://www.gov.nl.ca/victimservices/fr/services-aux-victimes/

Téléphone : 709-729-7970
Courriel : victimservices@gov.nl.ca

Soutien aux parents et aux soignants qui n’ont pas commis d’infraction

Découvrir que votre enfant a été victime d’un abus sexuel peut susciter des émotions et des sentiments forts, déroutants et accablants. Si l’auteur de l’infraction fait partie de votre famille ou s’il s’agit de votre partenaire, cela peut poser des problèmes supplémentaires. La sécurité de l’enfant est prioritaire. Sachez que du soutien est à votre disposition.

Doorways

Services d’orientation à séance unique proposant des visites en personne sans rendez-vous, le jour même ou le lendemain.

Pour obtenir plus d’information, visitez : https://mha.easternhealth.ca/doorways/

End Sexual Violence Newfoundland and Labrador (ESVNL)

ESVNL offre un soutien confidentiel à toute personne touchée par la violence sexuelle. Si vous souhaitez parler à une bénévole, la ligne d’assistance et d’information est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Appeler ou envoyer un message : 1-800-726-2743

 

Centres de ressources familiales (CRF)

Les CRF sont des organisations communautaires qui proposent des programmes visant à promouvoir des interactions positives entre parents et enfants, afin de favoriser un développement sain de l’enfant.

Pour plus d’information, ou pour trouver un CRF près de chez vous, visitez : https://www.childcare.gov.nl.ca/public/ccr/centres

Espace Mieux-Être

Espace Mieux-Être est un site Web consacré à la santé mentale et à la toxicomanie. Ce site soutient les personnes au Canada et les Canadiens et Canadiennes vivant à l’étranger, en anglais et en français. Ces services sont gratuits. Ils offrent du soutien immédiat par texto et de l’orientation individuelle par téléphone ou par texto.

Composez le 1-866-585-0445
https://www.wellnesstogether.ca/fr-ca/

Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être des Premières Nations et des Inuits

La Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être offre une aide immédiate à tous les peuples autochtones du Canada. Des conseillers expérimentés et culturellement compétents sont joignables par téléphone et par clavardage en ligne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Composez le 1-855-242-3310
https://www.espoirpourlemieuxetre.ca/

Bien que le présent site emploie principalement le féminin pour désigner les personnes survivantes, ce choix grammatical sert strictement à simplifier le texte et ne vise pas à exclure les personnes qui s’identifient au genre masculin. Toutes les victimes, quelle que soit leur identité sexuelle ou de genre, sont invitées à communiquer avec le Journey Project à leur convenance.