Il se peut que vous souhaitiez recourir à un mode alternatif de résolution de conflit pour lutter contre le harcèlement sexuel. Il s’agit peut-être du moyen le plus efficace de lutter contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Les modes alternatifs de résolution de conflit utilisent différents moyens pour parvenir à une conclusion satisfaisante. Par exemple, approcher l’employé qui vous harcèle sexuellement, personnellement ou par écrit, et l’informer que son comportement est indésirable et inapproprié peut permettre de résoudre le problème.
Un employé peut rechercher une médiation entre lui-même et l’auteur de l’infraction. Cette médiation peut être organisée par différentes personnes et permet d’éviter les longues procédures liées aux plaintes formelles ou au dépôt d’accusations.
Exemples de solutions appropriées :
- Demander des excuses;
- Les politiques du lieu de travail exigeant que l’auteur de l’infraction participe à des séminaires sur les comportements appropriés sur le lieu de travail.
Les gens ne souhaitent souvent pas passer par les procédures formelles de plainte, et les modes alternatifs de résolution de conflit peuvent être le moyen le plus efficace de résoudre leurs problèmes.
Les employés peuvent également choisir de s’adresser à leur superviseur ou à leur directeur pour discuter de la situation et de solutions. Si le problème concerne le superviseur ou le directeur, l’employé doit chercher un autre superviseur ou directeur, idéalement un supérieur hiérarchique à l’auteur de l’infraction.
Il est également possible que le lieu de travail dispose d’un gestionnaire des ressources humaines, qui sera la mieux à même de gérer ces situations. S’il existe un gestionnaire des ressources humaines, l’employé peut chercher à le consulter pour résoudre le conflit. Si le gestionnaire des ressources humaines est l’auteur de l’infraction, l’employé peut tenter de résoudre le problème avec un autre supérieur hiérarchique ou avec le propriétaire de l’entreprise.
Il est possible que le plus haut responsable ou le propriétaire de l’entreprise soit l’auteur de l’infraction. Si tel est le cas, l’employé peut en informer un supérieur hiérarchique ou un directeur de niveau inférieur, déposer une plainte auprès de la Commission des droits de la personne ou engager des poursuites pénales.