Le consentement devrait être :
- Volontaire;
- Donné de plein gré;
- Une expérience corporelle complète;
- Pour un acte sexuel précis à un moment donné;
- Exprimé verbalement ou non verbalement.
La loi stipule que, lors de chaque activité sexuelle, vous devez toujours obtenir un consentement au moment où l’activité a lieu. Le consentement signifie que la personne dit ou fait quelque chose démontrant qu’elle est d’accord avec ce qui se passe. Une personne qui ne dit pas non n’est pas nécessairement consentante. Le silence ou l’inaction n’équivalent pas à un consentement. La loi exige qu’une personne prenne des mesures raisonnables pour savoir si l’autre personne est consentante.
Il est illégal de se livrer à une activité sexuelle avec une personne sans son consentement. S’il n’y a pas de consentement, il s’agit d’une agression sexuelle.
Dans certaines situations, la loi stipule qu’une personne ne peut pas consentir à une activité sexuelle. Il s’agit notamment des situations où :
- La personne est endormie ou inconsciente;
- La personne a été forcée, contrainte ou menacée de dire « oui », ou a peur de dire « non ».
- Quelqu’un a abusé de sa position de confiance, de son pouvoir ou de son autorité pour vous convaincre d’accepter une activité sexuelle (p. ex., un entraîneur, un chef spirituel, un aîné, un enseignant, un patron, un tuteur). C’est ce qu’on appelle l’exploitation sexuelle;
- La personne est trop jeune pour donner son consentement;
- La personne est tellement affectée par la drogue ou l’alcool qu’elle ne peut pas donner son consentement légal. Les drogues et l’alcool peuvent affecter la prise de décision, la capacité de contrôler son corps et la capacité de communiquer.